Déterminer le risque cardiovasculaire grâce à une algue

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Nous avions déjà parlé des fucoïdanes et de leur interet au niveau de la santé. A été décrit il y a peu par le Le Dr Jean-Baptiste Michel et ses collègues de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) l'utilisation possible de la molécule Fucoidan comme marqueur du risque cardivasculaire.

Fucoidan et p-sélectine

Le fucoidan a la capacité de se lier à une protéines la P-sélectine qui se retrouve au niveau des paroi des vaisseaux, et de plaquettes sanguines lors de plusieurs problèmes vasculaires. Cela arrive en cas de lésion vasculaire pour éviter un saignement ou encore en présence d'un caillot dans la circulation. Les plaquettes s'agrègent donc sur cette lésion. Le retour du flux sanguin après l'obstruction d'une artère ou d'une veine entraîne aussi l'expression de la protéine dans la zone accidentée

L'utilisation du fucoidan a été expérimenté in vivo sur des rats. Le fucoidan a été couplé à une molécule radioactive afin de l'identifier dans l'organisme.

« Les résultats montrent une bonne spécificité du fucoidan pour la P-sélectine in vivo. C'est une très bonne nouvelle, car cette molécule est simple à produire et à manipuler. » — Jean-Baptiste Michel

Applications futures

Compte tenu de sa spécificité pour la P-selectine, le développement clinique du fucoidan est très prometteur. "Ce marqueur devrait être utile en prévention cardiovasculaire en permettant par exemple de repérer des plaques d'athéromes vulnérables pouvant conduite à une embolie, mais également au cours du traitement d'une maladie. Il permettra de détecter une souffrance du tissu après une revascularisation et de suivre l'efficacité d'un traitement", illustre Jean-Baptiste Michel. A ce titre, l'Inserm a déposé un brevet qui couvre toutes les applications diagnostiques du fucoidan et des essais cliniques débuteront chez l'homme dès que possible.

Publication dans: Journal of Nuclear Medicine


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